Aux origines de la méditation, l’on peut citer le yoga, le bouddhisme, le zen, et certaines pratiques religieuses.
C’est une pratique visant à produire la paix intérieure en contemplant de manière vigilante un objet d’observation qui peut être soit extérieur (un objet réel ou un symbole), soit intérieur (l’esprit, les sensations corporelles, ou un concept, voire l’absence de concept).
La pleine présence (mindfulness) désigne toute manière d’examiner en conscience ses pensées et ses ressentis corporels, sans jugement, sans chercher à retenir ni à rejeter les sensations ou pensées qui parviennent à la conscience.
Elle améliore la concentration, diminue le stress en apaisant le mental, améliore l’intuition, le « self-control », donc la communication avec son entourage.
La sophrologie, que j’exerce à titre principal, intègre certains exercices de méditation.
Je propose la méditation ou la pleine présence appliquée à l’état de grossesse surtout afin d’aider la femme enceinte à :
- écouter, vivre son corps sans jugement, permettant d’accepter ses changements
- se libérer de ses peurs, et des éventuelles « ruminations mentales »
- vivre la présence de son enfant en elle, intensifier le lien mère-enfant
- vivre en savourant l’instant présent, pour vivre plus pleinement sa grossesse et son accouchement
Pranayama ou Yoga du souffle
Le Pranayama, dit Yoga du souffle, permet de travailler sur la maîtrise du souffle, son allongement, son énergie.
La sophrologie comporte certains exercices de respiration issus du Pranayama.
L’enfant naît dans un souffle : le souffle, c’est la vie.
Déjà, in utero, l’enfant est oxygéné par la respiration de la mère.
Lors de l’accouchement, la mère et l’enfant travaillent de concert. La mère oxygène son enfant à chaque inspiration, et l’allongement de l’expiration favorise la dilatation du col et la détente par la production d’hormones, ce qui a pour effet d’accélérer le travail, et de faciliter le bon déroulement de l’accouchement.
De plus, certaines respirations sont très efficaces pour alléger le mental, faire cesser les ruminations mentales pendant la grossesse, délier les blocages (physiques et psychiques). Enfin, la respiration est le vecteur essentiel de toute relaxation.
C’est la raison pour laquelle je travaille beaucoup les respirations, notamment en proposant des exercices de Pranayama que la mère peut ensuite s’approprier.